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dimanche 28 mars 2021

Eugène Ionesco

26 novembre 1909 - 28 mars 1994


Ce qui me rapproche d'Eugène Ionesco :

« L'univers de chacun est universel. »  Extrait du "Journal en miettes"

« La vérité  est dans l’imaginaire. »

« Il faut écrire pour soi, c’est ainsi que l’on peut arriver aux autres. »

« L'auteur n'enseigne pas ; il invente. »


« Vouloir être de son temps, c’est déjà être dépassé. »

Extrait des "Notes et contre-notes"



Son unique roman :

Le seul roman écrit par Ionesco. A trente-cinq ans, un homme fait un héritage et se retire de la vie. Il ne cesse de s'étonner de ses congénères qui continuent à s'agiter, à se battre même, à aimer, à croire. La recherche de l'oubli, la nostalgie du savoir que nous n'aurons jamais, le sentiment de notre infirmité et du miracle de toute chose, font de cet individu banal un être qui a la grâce, un mystique pas tellement loin de Pascal.

Extraits :

« Je me suis dit souvent que j’étais malheureux à cause des journaux. Sur toute la planète il n’y a que des tueries en masse, rébellions, meurtres passionnels, tremblements de terre, incendies, anarchies et tyrannies. Finalement je suis morose à peu près tout le temps. C’est peut-être parce que j’ai trop lu les journaux. Je ne les lirai plus. »

« Cette fatigue qui a pesé tout le temps sur moi. Ç’avait été la fatigue de l’impuissance. Oui, il y a eu des milliards et des milliards de gens. Il y a eu des milliards de vivants, et pour chacun, l’angoisse universelle. Chacun, comme Atlas, avait supporté tout le poids du monde, comme si chacun était tout seul, accablé par le fardeau de l’inconnaissable. Cela me consolait-il de me dire que le plus grand savant était aussi ignorant que moi, et qu’il en avait conscience ? Mais est-ce vrai ? »

« Je n’étais pas révolté. Je n’étais pas résigné non plus car je ne savais pas à quoi il fallait que je me résigne ou quelle société envisager pour vivre dans la joie. Je n’étais ni triste ni gai, j’étais là, des pieds à la tête, pris dans la cosmogonie qui ne pouvait être autre que ce qu’elle était et ce n’est pas telle ou telle société qui pouvait y changer quoi que ce fût. L’univers était donné une fois pour toutes avec ses nuits et ses jours, ses astres et le soleil, la terre et l’eau et tout changement à ce qui nous était donné dépassait les possibilités de l’imagination. Au-dessus, il y avait le ciel, la terre soutenait mes pas, il y avait les lois de la gravité et d’autres lois, tout l’ordre cosmique leur était soumis et nous, nous en faisions partie. »



J'ai offert ce portrait à :


Ce qui me rapproche de lui :

"La scène est, en tout cas, ma plus grande préoccupation, avec la curiosité de regarder et de ressentir la vie, car je suis extrêmement curieux de nature. La vie me passionne, au-delà des agacements et des humiliations qu'elle procure, au-delà des absurdités et des folies qu'elle contient." En savoir +

Son hommage :
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